De la chape de béton au changement de construction : implications pratiques pour votre application de construction

Le gel du béton fait la une de l'actualité depuis plusieurs années. Entre-temps, on est passé du terme "gel du béton" à celui de "glissement de la construction". Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Et quelles sont les implications pratiques pour votre application de construction ? Cet article vous offre une vue d'ensemble.

Signification de l'arrêt du béton : que signifie l'arrêt du béton / le changement de construction ?

Très concrètement, les termes "gel des constructions" et "transfert des constructions" impliquent que nous occupions tous moins d'espace. L'objectif du gel concret est de veiller à ce qu'aucun nouvel espace ouvert ne soit utilisé pour la construction d'ici 2040. En d'autres termes, il s'agit d'utiliser l'espace de manière plus économe.

Plus précisément, la réorientation de l'arrêt du béton et de la construction vise à ne compacter que dans les endroits qui s'y prêtent. Il s'agit d'endroits proches des noyaux ou où l'espace est déjà occupé par des constructions. La politique vise à préserver ou à réorganiser les espaces ouverts afin d'en créer de nouveaux.

Comment cette évolution concrète de l'arrêt et de la construction sera-t-elle façonnée ?

Cette question a déjà fait couler beaucoup d'encre. Le dernier état des lieux est l'accord conclu à ce sujet par le gouvernement flamand au début du mois de décembre. Mais il ne s'agit que d'un accord. Il doit encore être transformé en règlement contraignant, ce qui peut prendre un certain temps. D'ici là, les règles ordinaires relatives, entre autres, à l'indemnisation des dommages causés par la planification et à la réaffectation resteront d'application.

En quoi consiste l'accord de principe du gouvernement flamand sur la mise en œuvre de la transition concrète entre l'arrêt et la construction ?

Entre autres choses, cet accord sur la manière de combler le décalage entre l'arrêt du béton et la construction prévoyait que les "zones de réserve résidentielles" seraient placées sous cloche jusqu'en 2040. Il y aurait également une intention d'augmenter les compensations pour les propriétaires qui ne sont plus autorisés à construire.

Les zones de réserve résidentielle sont généralement des zones de quelques hectares qui sont contiguës à des zones résidentielles réelles, mais qui ne sont généralement pas encore construites. Les municipalités disposeront d'un délai de 20 ans pour décider de leur utilisation. Si le terrain est converti en espace ouvert, la municipalité devra verser une compensation aux propriétaires.

La municipalité n'est pas obligée de le faire. Elle peut également décider que la zone est de toute façon éligible au développement. Toutefois, elle ne peut le faire qu'après une enquête publique et la préparation d'un rapport d'impact sur l'environnement. La municipalité peut également choisir de ne rien faire. Dans ce cas, il appartiendra au gouvernement flamand en 2040 de réattribuer éventuellement les terrains et d'indemniser les propriétaires.

Une deuxième partie de cet accord prévoit une augmentation des redevances pour ceux qui ne sont plus autorisés à construire sur leur terrain. Cette redevance serait portée à 100% de la valeur marchande actuelle. À l'heure actuelle, cette redevance ne représente que 80% du montant payé à l'époque pour l'achat du terrain, ajusté en fonction de l'indexation. Il n'est pas clair qui doit payer cette redevance. Il s'agit là d'un des principaux points noirs de la transition entre le plafonnement du béton et la construction. Il est donc possible qu'une solution différente soit choisie sur ce point dans les textes finaux.

Pour en savoir plus sur la contestation d'un permis de construire, cliquez ici.

Que signifie le passage de l'arrêt du béton à la construction pour votre application de construction ?

À ce jour, il n'est donc pas tout à fait clair comment le changement concret "stop/build" sera mis en œuvre en termes concrets. À cette fin, nous attendons l'adoption des textes législatifs définitifs. Cela ne signifie pas pour autant qu'il ne faut pas en tenir compte pour l'instant. Ces concepts ont un impact sur les applications de construction actuelles et nouvelles.

En effet, une autorité locale refusera souvent votre demande de construction pour d'autres raisons si elle estime qu'elle n'est pas conforme à ces principes. Par exemple, un refus peut être motivé par les éléments suivants des visions politiques locales.

La question est toutefois de savoir si ce refus de permis de construire est légal. En effet, ces refus sont généralement fondés sur des politiques locales qui n'ont pas de force contraignante. Ils ne peuvent donc être pris en compte que dans des cas spécifiques. En outre, ils font souvent référence à toutes sortes d'études dont le rapport avec votre demande de permis de construire n'est pas très clair.

En savoir plus sur les étapes de la demande de permis de construire ou de permis d'environnement.

Refus d'un permis de construire pour cause d'arrêt du béton/de décalage de la construction : que faire ?

Toutefois, ces conditions d'utilisation des vues politiques ne sont pas toujours remplies. Elles peuvent également entrer en conflit avec des autorisations similaires déjà accordées dans votre région. En effet, dans ce cas, il n'y a pas de politique établie. Il est donc très important, dans ce cas, de vérifier si le refus de votre permis était légal. Pour ce faire, il convient d'analyser le refus. Un recours contre un refus illégal peut être introduit auprès de la province ou du gouvernement flamand.

En savoir plus sur les possibilités qui s'offrent à vous en cas de refus d'un permis environnemental.

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